
Bouillabaisse : recette d’exception & accords mets-vins
Introduction
Il suffit de prononcer le mot bouillabaisse pour que l’on soit instantanément transporté sur le Vieux-Port, face au Mistral, un verre de blanc bien frais à la main. Ce grand classique marseillais est bien plus qu’une simple soupe de poissons : c’est un véritable rituel, un art de vivre où le bouillon safrané, les poissons entiers et la rouille généreuse se marient à merveille avec de grands vins blancs de terroir.
Dans cet article, je vous propose une recette de bouillabaisse pensée pour une table de gastronomes à la maison, avec des techniques précises mais accessibles, et surtout des accords mets et vins détaillés pour sublimer chaque cuillerée. Du choix de la rascasse et du fenouil jusqu’au service dans l’assiette, vous verrez comment transformer cette bouillabaisse en moment d’exception, digne d’une institution marseillaise.
Et pour aller encore plus loin dans le mariage mets et vins, l’app Vinomat vous aidera à ajuster vos choix de bouteilles selon vos poissons, votre budget et vos envies, directement depuis votre cave, votre Nicolas, votre Carrefour ou votre caviste de quartier.
À propos de ce plat
La bouillabaisse est sans doute l’un des plats les plus emblématiques de la cuisine provençale. Originaire de Marseille, elle est née dans les cuisines des pêcheurs qui utilisaient les poissons de roche invendus ou trop petits pour le marché, afin de préparer une soupe nourrissante et parfumée. Au fil du temps, ce plat rustique est devenu un symbole de convivialité et de générosité, servi dans les grandes maisons marseillaises et repris par les plus grands chefs.
Son nom viendrait de l’expression « quand ça bouille, tu baisse » : on porte le bouillon à forte ébullition, puis on baisse le feu pour laisser mijoter doucement, ce qui permet l’émulsion entre l’huile d’olive et le fumet de poisson et donne cette texture onctueuse si caractéristique. Traditionnellement, la bouillabaisse se sert en deux temps : d’abord le bouillon très chaud, parfumé au safran et au fenouil, puis les poissons dressés entiers ou en gros morceaux, accompagnés de croûtons frottés à l’ail et de rouille.
Aujourd’hui, chaque maison a sa recette de la bouillabaisse : certains ajoutent des pommes de terre, d’autres non ; certains ne jurent que par la rascasse, le congre, le grondin et le saint-pierre, d’autres introduisent des moules et des crevettes. Mais on retrouve toujours quelques marqueurs indispensables :
- des poissons de Méditerranée, aux chairs fermes et savoureuses ;
- un bouillon riche en aromates (fenouil, ail, tomates, safran, anis) ;
- une belle huile d’olive ;
- la rouille et les croûtons.
C’est aussi un plat d’orfèvre pour l’accord vin : la puissance iodée, le gras du bouillon, la chaleur des épices et de l’ail appellent des vins de caractère, dotés d’une belle acidité et d’un profil aromatique précis. C’est tout ce qui en fait une merveilleuse occasion d’explorer les terroirs français, de la Provence à la Loire en passant par la Bourgogne.
Ingrédients clés et rôle de chacun
Ce qui fait la grandeur d’une bouillabaisse recette réussie, ce n’est pas seulement la technique, mais la qualité et l’équilibre des ingrédients.
La rascasse : l’âme du bouillon
La rascasse est le poisson emblématique de la bouillabaisse. Sa chair ferme, très parfumée, supporte bien la cuisson et apporte au bouillon une profondeur iodée, presque sauvage. Ses arêtes et sa tête, riches en gélatine, contribuent à cette texture légèrement onctueuse qui fait toute la différence. Un bouillon sans rascasse perd une partie de son identité.
Côté vin, cette intensité aromatique appelle des blancs structurés, avec du relief : un blanc de Provence bien sec, un Cassis ou un Bandol blanc, ou encore certains blancs du Rhône méridional.
Le fenouil : la colonne vertébrale aromatique
Le fenouil frais apporte sa note anisée, fraîche et végétale qui allège le côté très marin des poissons. Il relie le bouillon au monde des herbes et de la garrigue, tout en créant un pont aromatique évident avec certains vins aux nuances de fenouil, d’anis ou de fleurs blanches, comme beaucoup de blancs de la Méditerranée ou certains Sancerre.
Le safran : la signature de la bouillabaisse
Le safran en pistils est l’épice reine de la bouillabaisse. Il colore le bouillon d’un bel orangé doré et apporte des notes chaudes, légèrement miellées, presque fumées. Il renforce aussi l’impression d’umami, ce fameux goût profond et long en bouche.
Cette présence du safran est essentielle pour penser l’accord mets-vin : il met en valeur les vins à forte dimension minérale et aux notes d’agrumes mûrs, de pierre chaude, de fleurs séchées. Un Pouilly-Fumé, un blanc de Cassis ou certains blancs de Bourgogne (sans excès de bois) sont parfaits compagnons.
Les tomates, l’ail et l’huile d’olive
Les tomates bien mûres apportent l’acidité nécessaire pour équilibrer le gras de l’huile d’olive et des poissons. Concentrées dans le bouillon, elles soutiennent sa couleur et participent au caractère salin et umami de l’ensemble.
L’ail est omniprésent : dans le bouillon, sur les croûtons, dans la rouille. Il donne ce côté franc, solaire, typiquement méditerranéen. L’huile d’olive extra vierge, enfin, enrichit le bouillon, permet l’émulsion et ajoute rondeur et longueur en bouche.
Pour le vin, cet ensemble huile d’olive – ail – tomate appelle des blancs vifs mais structurés, avec suffisamment de gras naturel pour répondre à la texture du plat : certains Rhône blancs, des Bourgogne blancs accessibles, ou même un Alsace Riesling sec et gastronomique.
Les fruits de mer : moules et crevettes
Les moules de bouchot et les crevettes entières ajoutent une dimension supplémentaire : douceur iodée pour les moules, saveur presque sucrée-salée et texture ferme pour les crevettes. Cela renforce l’impression d’abondance et de générosité dans l’assiette.
La présence de ces fruits de mer recommande des vins à belle salinité et finale tendue, capables de dialoguer avec l’iode : Loire (Sancerre, Muscadet haut de gamme), Provence et certains blancs méditerranéens sont particulièrement recommandés.
Recipe
Prep Time | 90 minutes ---|--- Cook Time | 30 minutes Total Time | 120 minutes Servings | 4 Difficulty | Advanced
Ingredients:
- 2 pièces (environ 400 g chacune) Rascasse entière vidée
- 2 pièces (environ 200 g chacune) Rougets entiers vidés
- 600 g Moules de bouchot
- 16 pièces (environ 400 g) Crevettes entières crues non décortiquées
- 2 bulbes moyens Fenouil frais
- 6 pièces (environ 600 g) Tomates bien mûres
- 2 pièces moyennes Oignons jaunes
- 6 pièces Gousses d’ail
- 8 c. à s. Huile d’olive extra vierge
- 1 bonne pincée Safran en pistils
- 2 étoiles Anis étoilé
- 15 cl Vin blanc sec
- 1,2 l Bouillon de poisson maison (ou eau)
- 2 c. à s. Concentré de tomate
- 8 brins Brins de persil plat frais
- 1 pièce Feuille de laurier
- 8 grains Grains de poivre noir
- 1,5 c. à c. (à ajuster) Sel fin
- à votre goût Poivre noir fraîchement moulu
- 8 tranches Pain de campagne
- 12 c. à s. Rouille prête à l’emploi
- 1 pointe Sucre en poudre
- 1 bande fine Zeste d’orange non traitée
Instructions:
- Préparer la mise en place : rincer les rascasses et les rougets sous l’eau froide, les sécher avec du papier absorbant et vérifier qu’ils sont bien vidés. Brosser les moules, retirer le byssus et jeter celles qui sont cassées ou restent ouvertes. Rincer rapidement les crevettes. Garder tous les poissons et fruits de mer au frais.
- Préparer les légumes du bouillon : éplucher les oignons et les émincer. Laver les bulbes de fenouil, retirer les tiges et réserver quelques pluches si présentes. Couper 1 bulbe de fenouil en gros morceaux pour le bouillon et détailler l’autre en 4 quartiers réguliers pour la garniture. Monder 4 tomates : inciser la peau en croix, les plonger 20 secondes dans l’eau bouillante, les rafraîchir, les peler, les épépiner grossièrement et les concasser. Couper les 2 tomates restantes en épaisses rondelles pour la garniture.
- Dans une grande marmite, chauffer 4 c. à s. d’huile d’olive à feu moyen. Ajouter les oignons émincés et les morceaux de fenouil destinés au bouillon, faire revenir 5 à 7 minutes en remuant jusqu’à légère coloration. Ajouter 4 gousses d’ail écrasées, le concentré de tomate et laisser cuire 1 minute jusqu’à ce que l’ail soit parfumé.
- Ajouter dans la marmite les tomates concassées, la feuille de laurier, l’anis étoilé, les grains de poivre, la bande de zeste d’orange et la pointe de sucre. Verser le vin blanc, porter à ébullition et laisser réduire de moitié pendant environ 5 minutes.
- Verser le bouillon de poisson dans la marmite, porter à frémissement, saler légèrement avec environ 1 c. à c. de sel, couvrir partiellement et laisser mijoter 20 minutes pour bien développer les saveurs. Pendant ce temps, mettre les pistils de safran dans 3 c. à s. d’eau tiède et laisser infuser.
- Plonger délicatement les rascasses entières dans le bouillon frémissant. Ajouter les têtes et arêtes de poissons si vous en avez, pour renforcer le goût. Laisser cuire 12 à 15 minutes à feu doux, en veillant à maintenir un léger frémissement sans ébullition forte pour ne pas casser la chair.
- Retirer délicatement les rascasses avec une écumoire et les réserver sur un grand plat, couvertes de papier aluminium pour les garder au chaud. Filtrer le contenu de la marmite dans une autre grande casserole à travers une passoire fine en pressant bien les légumes pour extraire tous les sucs. Jeter les aromates solides. Vous obtenez un bouillon bien parfumé et lisse.
- Remettre le bouillon filtré à feu moyen. Ajouter l’infusion de safran avec son eau, goûter et ajuster en sel et poivre. Plonger les quartiers de fenouil réservés pour la garniture et les cuire 10 à 12 minutes jusqu’à ce qu’ils soient tendres mais encore bien formés.
- Pendant que le fenouil cuit, chauffer 2 c. à s. d’huile d’olive dans une grande poêle à feu moyen. Saisir délicatement les rougets entiers 2 minutes de chaque côté pour les raidir et les colorer légèrement, sans les cuire complètement. Les déposer ensuite dans le bouillon frémissant pour 5 à 6 minutes de cuisson douce. Les retirer ensuite avec précaution et les garder au chaud à côté des rascasses.
- Ajouter les crevettes entières dans le bouillon frémissant et les cuire 3 à 4 minutes jusqu’à ce qu’elles deviennent bien roses et opaques. Les retirer avec une écumoire et les réserver avec les autres poissons.
- Mettre les moules dans le bouillon restant, couvrir et cuire à feu vif 3 à 4 minutes en secouant la casserole jusqu’à ce que toutes les moules soient ouvertes. Retirer les moules au fur et à mesure qu’elles s’ouvrent et les réserver. Jeter les moules restées fermées.
- Baisser le feu pour garder le bouillon au frémissement. Ajouter les rondelles de tomate dans le bouillon et les pocher 2 minutes pour les attendrir tout en gardant leur forme. Rectifier l’assaisonnement général du bouillon avec sel et poivre à votre goût. Le bouillon doit être bien parfumé, safrané, avec une belle couleur orangée.
- Préparer les croûtons : frotter les 2 gousses d’ail restantes sur les tranches de pain de campagne. Badigeonner les tranches avec les 2 c. à s. d’huile d’olive restantes. Les griller à la poêle, sous le gril du four ou au grill jusqu’à ce qu’elles soient dorées et légèrement marquées, comme sur la photo.
- Mettre la rouille dans un petit bol de service. Pour le service traditionnel, chacun pourra tartiner les croûtons de rouille puis les déposer dans l’assiette ou les tremper dans le bouillon chaud.
- Dressage pour reproduire la présentation : répartir le bouillon brûlant dans 4 grandes assiettes creuses. Dans chaque assiette, placer un morceau de fenouil poché vers le bord gauche, 2 à 3 rondelles de tomate pochée devant. Disposer une rascasse et un rouget côte à côte au centre de l’assiette, en laissant bien apparaître la tête et la couleur orangée. Répartir 4 crevettes par assiette sur le devant. Placer 4 à 5 moules ouvertes en éventail sur le côté droit. Parsemer de petites feuilles de persil plat pour apporter une touche de vert. Servir immédiatement avec les croûtons grillés et la rouille à côté. Assaisonner à table avec un peu de sel et de poivre si nécessaire.
Nutrition Facts (per serving):
- Calories: 620 kcal
- Protein: 45.0g
- Fat: 26.0g
- Carbohydrates: 48.0g
- Salt: 2.0g
Dietary Information: Contains gluten, Dairy-free, Nut-free
Accords mets-vins parfaits pour la bouillabaisse
Une bouillabaisse réussie est un plat d’une grande complexité aromatique : iode, safran, fenouil, ail, tomate, huile d’olive… Pour trouver le vin pour bouillabaisse idéal, il faut viser des vins blancs (ou parfois rosés gastronomiques) capables de :
- tenir tête à l’intensité du bouillon ;
- supporter l’ail et la rouille ;
- valoriser l’iode et le safran ;
- offrir une belle fraîcheur pour éviter toute lourdeur.
1. Provence & Cassis : l’accord régional évident
Rester en Méditerranée est souvent le choix le plus naturel. Un Cassis AOC blanc, avec ses notes d’agrume, de fruits blancs et de fenouil sauvage, s’accorde à merveille avec la rascasse, l’anis étoilé et le safran. Même logique avec certains blancs de Bandol ou de la côte de Provence, suffisamment structurés, souvent à base de clairette, ugni blanc, bourboulenc.
Vous trouverez de beaux Cassis et Bandol blancs dans les caves Nicolas, chez Carrefour (gammes premium) ou chez votre caviste local, généralement entre 15 et 25 € la bouteille.
2. Loire : Sancerre et Pouilly-Fumé
Pour un accord plus tendu, plus droit, la vallée de la Loire offre de magnifiques options. Un Sancerre ou un Pouilly-Fumé (sauvignon blanc) aux arômes d’agrumes, de buis, de pierre à fusil et parfois de fumé discret, crée un contraste très élégant avec la richesse du bouillon et de l’huile d’olive.
La minéralité de ces vins fait écho à l’iode des moules et des crevettes, tandis que leur acidité rafraîchit le palais, surtout en présence de la rouille. Dans la plupart des grandes surfaces comme Carrefour ou chez Nicolas, vous trouverez d’excellents Sancerre entre 14 et 22 €.
3. Bourgogne blanc : finesse et profondeur
Un Bourgogne blanc (chardonnay) bien choisi – pas trop boisé, avec une belle tension – peut offrir un accord d’une grande noblesse. Pensez à des appellations comme Mâcon-Villages, Saint-Véran ou certains Bourgogne Côte d’Or : on y trouve une bouche ample, beurrée sans excès, avec une acidité qui structure le tout.
Ce type de vin se marie très bien avec la texture onctueuse du bouillon et la douceur des crevettes. Évitez en revanche les chardonnays trop marqués par le bois ou trop riches, qui pourraient écraser la finesse du safran.
4. Rhône blanc ou rosé gastronomique
Les Rhône blancs (assemblages de marsanne, roussanne, viognier, grenache blanc…) offrent un style plus solaire, parfois légèrement épicé, qui fait écho à la chaleur du plat. Choisissez-les avec une bonne fraîcheur (nord de la vallée, ou cuvées peu boisées). Un Côtes-du-Rhône blanc de belle facture, autour de 10-15 €, est déjà un excellent compagnon.
Pour une alternative plus audacieuse, un rosé gastronomique de Provence ou de Tavel, structuré et vineux, peut très bien fonctionner, surtout si vous servez la bouillabaisse en grande tablée estivale.
Vinomat, votre allié pour affiner l’accord
Chaque recette de bouillabaisse a ses nuances : plus ou moins d’ail, plus ou moins de safran, ajout ou non de pommes de terre, de coquillages supplémentaires… L’app Vinomat vous permet de préciser ces paramètres, votre budget (par exemple 10-25 €), et vous suggère en quelques secondes des cuvées précises disponibles :
- chez Nicolas autour de chez vous ;
- dans votre Carrefour habituel ;
- ou auprès de vos caves locales, souvent riches en trésors régionaux.
Conseils de cuisson & techniques de chef
Même si cette bouillabaisse recette est détaillée pas à pas, quelques principes techniques vous assureront un résultat digne d’une table marseillaise.
1. Respecter le rythme « bouille – baisse »
Le secret de la bouillabaisse réside dans l’alternance entre ébullition franche et frémissement doux. Le bouillon peut être porté à ébullition pour concentrer les saveurs, mais les poissons, eux, doivent cuire à frémissement, jamais à gros bouillons, sous peine de se défaire et de sécher.
2. Ne pas lésiner sur le pressage du bouillon
Lors de la filtration (étape 7), prenez le temps de bien presser les légumes et les aromates dans la passoire pour extraire tous les sucs. C’est ce qui donnera à votre bouillabaisse cette densité et cette longueur en bouche dignes des grandes maisons marseillaises.
3. Cuire les poissons par ordre de fermeté
La rascasse supporte une cuisson plus longue, alors que le rouget est délicat. D’où l’importance de respecter l’ordre indiqué dans la recette : rascasse d’abord, rougets ensuite, puis crevettes et moules. Cette gestion du temps permet d’avoir à la fois des chairs nacrées, juteuses, et un bouillon richement aromatisé.
4. Soigner l’infusion du safran
N’ajoutez jamais le safran directement et brutalement dans un liquide bouillant. Comme indiqué, faites-le infuser dans un peu d’eau tiède avant de l’intégrer au bouillon : ses arômes se développeront mieux et sa couleur sera plus homogène.
5. Anticiper et organiser
La recette bouillabaisse demande de l’anticipation : poissons à commander chez le poissonnier, bouillon à démarrer à l’avance, mise en place des légumes, préparation des croûtons et de la rouille. N’hésitez pas à préparer le bouillon en amont et à le réchauffer au moment de la cuisson des poissons. Cela vous permettra de profiter davantage du moment avec vos invités… et de déguster votre verre de vin dans le calme.
Suggestions de service
Une bouillabaisse se mérite… et se met en scène. Le dressage proposé dans la recette permet de retrouver l’esprit des grandes tables marseillaises : poissons entiers, couleurs chaudes, bouillon brûlant. Servez-la dans de larges assiettes creuses bien chaudes, pour que le bouillon reste fumant jusqu’à la dernière cuillerée.
Proposez les croûtons et la rouille à part, dans de jolis bols ou assiettes de service, pour que chacun dose l’intensité de l’ail et du piment à sa convenance. Certains aimeront tartiner généreusement, d’autres préfèreront tremper légèrement dans le bouillon.
Pour le vin, servez votre bouteille légèrement rafraîchie (10-12 °C pour un blanc de Provence ou de Loire, 11-13 °C pour un Bourgogne blanc). N’hésitez pas à annoncer à vos convives l’accord mets-vin choisi – « Cassis sur bouillabaisse », « Sancerre sur bouillabaisse catalane revisitée », etc. – cela participe pleinement au plaisir de la dégustation.
À table, la bouillabaisse appelle la convivialité : grande nappe blanche, pain de campagne tranché, carafe d’eau fraîche, et pourquoi pas quelques olives ou des anchois en guise d’amuse-bouche pour rester dans le registre méditerranéen.
Conclusion
Préparer une bouillabaisse à la maison, c’est inviter un peu de Marseille, de Méditerranée et de tradition française à votre table. Avec cette recette de la bouillabaisse détaillée, vous avez toutes les clés pour réussir un bouillon lumineux, des poissons parfaitement cuits et un accord vin digne des plus belles tables.
Que vous optiez pour un Cassis, un Sancerre ou un Bourgogne blanc, laissez-vous guider par vos envies… et par Vinomat, qui vous aidera à dénicher le meilleur accord vin possible dans votre budget et votre région. Il ne vous reste plus qu’à réunir vos proches, déboucher la bouteille, et faire de cette bouillabaisse un vrai moment de fête.

