
Salade de tomates burrata : accord vin et mets à la provençale
Salade de tomates burrata au basilic et huile d’olive de Provence : le mariage parfait entre fraîcheur et terroir
Quand les premières tomates gorgées de soleil arrivent sur les étals, une envie s’impose presque instinctivement : une Salade de tomates burrata au basilic et huile d’olive de Provence. Fraîche, crémeuse, parfumée, elle incarne l’été à l’assiette et rappelle ces déjeuners qui s’éternisent à l’ombre d’un olivier.
Ce plat apparemment simple est pourtant un terrain de jeu idéal pour l’art français de l’accord vin et mets. Entre l’acidité juteuse des tomates, la douceur lactée de la burrata et le fruité d’une grande huile d’olive de Provence, il y a de quoi créer un mariage parfait avec de superbes vins de Loire, de Bourgogne, de Provence ou du Rhône. Avec Vinomat, il devient encore plus facile de trouver le vin pour Salade de tomates burrata au basilic et huile d’olive de Provence qui fera vibrer vos papilles.
À propos de cette salade : une recette française au parfum d’Italie et de Provence
Cette recette française s’inspire directement de la tradition italienne de la salade de tomates et burrata, mais revisitée avec un accent bien de chez nous : le basilic généreux et surtout une huile d’olive de Provence au caractère affirmé. On est ici au croisement de la Méditerranée italienne et de la Provence française, deux cultures où l’on vit au rythme du marché et des saisons.
En France, cette salade est devenue un classique des tables estivales : bistrots en ville, terrasses en bord de mer, repas de famille sous la tonnelle… Elle s’impose comme une entrée chic mais décontractée, où la qualité des produits fait tout le travail. Une belle tomate ancienne, une burrata bien crémeuse, quelques feuilles de basilic froissées entre les doigts, un filet d’huile d’olive fruitée : il n’en faut pas plus pour toucher à l’essentiel.
Dans l’imaginaire français, cette assiette évoque la convivialité, le partage, les apéros qui se prolongent en dîner. C’est une recette d’été qui se prête à toutes les occasions : dîner en amoureux avec une belle bouteille, déjeuner entre amis où chacun apporte une spécialité, menu chic mais sans chichi pour recevoir les beaux-parents.
Ce qui la rend vraiment spéciale, c’est son équilibre : la fraîcheur, le gras, l’acidité, le croquant du sel et du poivre. Tout est en place pour que le mariage mets et vins soit d’une précision incroyable. Un blanc vif, un rosé de gastronomie, un rouge léger et frais : avec cette salade, les possibilités sont nombreuses, et c’est là que Vinomat entre en scène pour guider vos choix.
Ingrédients clés & leur rôle dans le goût… et dans l’accord vin
Les tomates : la base juteuse et acidulée
Choisissez des tomates de pleine saison : cœurs de bœuf, tomates anciennes multicolores, Noire de Crimée, Ananas… Plus elles sont mûres et parfumées, plus la salade sera vibrante. Leur acidité naturelle et leur suc sucré donnent le tempo de l’accord vin et mets : il faut des vins avec une belle fraîcheur pour répondre à cette vivacité.
Une tomate fade appelle un assaisonnement agressif, qui complique les accords. Une tomate mûre, au contraire, permet un mariage parfait avec des vins blancs ou rosés fins, sans avoir besoin de masquer quoi que ce soit.
La burrata : douceur crémeuse et texture enveloppante
La burrata, cousine plus sensuelle de la mozzarella, apporte le moelleux et le côté « gourmandise absolue » du plat. Son cœur crémeux vient enrober l’acidité des tomates et arrondir les angles. Sur le plan du vin, cette onctuosité autorise des cuvées un peu plus structurées : un blanc légèrement boisé, un rosé avec du volume, voire un rouge très peu tannique mais avec du fruit.
La burrata aime les vins à belle acidité (pour la fraîcheur) mais avec suffisamment de matière pour ne pas se faire écraser par la richesse lactée. On pense immédiatement à certains blancs de Loire ou de Bourgogne.
Le basilic : fraîcheur aromatique
Le basilic frais apporte une note herbacée, presque citronnée, qui relève le plat et lui donne un parfum de jardin d’été. C’est un aromatique puissant : il appelle des vins dotés d’un beau nez, souvent avec des arômes de fleurs blanches, d’agrumes, ou de fines herbes.
Certains cépages comme le Sauvignon blanc ou certains assemblages méditerranéens offrent des notes végétales et d’herbes qui dialoguent merveilleusement avec le basilic.
L’huile d’olive de Provence : le fil conducteur
L’huile d’olive de Provence, idéalement AOP Vallée des Baux-de-Provence ou Provence, est la signature de cette salade. Fruitée, parfois légèrement herbacée, avec des notes d’amande, de pomme verte ou d’artichaut, elle lie tous les éléments du plat. C’est elle qui donne la profondeur et la longueur en bouche.
Côté vin, son gras et son aromatique imposent des cuvées nettes, droites, sans lourdeur. Une huile trop piquante pourrait demander un vin plus puissant ; une huile délicate permet des accords plus subtils, avec des vins ciselés et élégants.
Le sel, le poivre et, éventuellement, le balsamique
Une fleur de sel (de Camargue ou de Guérande) apporte du croquant et réveille les saveurs. Le poivre noir fraîchement moulu donne un léger mordant. Un trait de vinaigre balsamique (facultatif) ajoute une touche sucrée-acidulée supplémentaire.
Attention : plus le balsamique est présent, plus il faudra un vin avec de la matière et de l’aromatique pour suivre. Si vous souhaitez privilégier des vins très délicats (Sancerre, Chablis), restez léger sur le vinaigre et misez surtout sur le duo tomate-huile d’olive.
Recette : Salade de tomates burrata au basilic et huile d’olive de Provence
Informations pratiques
- Type de plat : entrée ou plat léger
- Difficulté : facile
- Temps de préparation : 15 minutes
- Temps de repos : 10 minutes (optionnel, pour que les arômes se mêlent)
- Temps de cuisson : 0 minute (recette sans cuisson)
- Portions : 4 personnes
Ingrédients (pour 4 personnes)
- 800 g de tomates de saison (cœur de bœuf, anciennes, ou mélange de tomates cerises multicolores)
- 2 burrata fraîches de 125 g chacune
- 1 bouquet de basilic frais (environ 30 g)
- 4 à 6 cuillères à soupe d’huile d’olive de Provence extra vierge (AOP si possible)
- 1 à 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique ou balsamique blanc (facultatif)
- Fleur de sel de Camargue ou de Guérande
- Poivre noir du moulin
- 1 cuillère à café de miel de lavande (optionnel, pour une touche provençale)
Étapes détaillées
1. Préparer les tomates
- Lavez soigneusement les tomates sous l’eau fraîche, puis séchez-les délicatement.
- Pour les grosses tomates (cœur de bœuf, anciennes), coupez-les en tranches épaisses d’environ 1 cm ou en quartiers.
- Pour les tomates cerises, coupez-les en deux ou en quatre selon la taille.
- Disposez les morceaux harmonieusement sur un grand plat de service, en alternant couleurs et formes pour un effet visuel gourmand.
2. Préparer la burrata
- Sortez les burrata du réfrigérateur au moins 30 minutes avant de servir, pour qu’elles soient bien fondantes.
- Égouttez-les délicatement.
- Placez-les entières au centre du plat ou déchirez-les en gros morceaux à la main, en laissant la crème s’écouler sur les tomates.
3. Le basilic
- Rincez rapidement le basilic sous l’eau, séchez-le soigneusement.
- Effeuillez-le. Gardez quelques feuilles entières pour la décoration.
- Ciselez grossièrement le reste et répartissez-le sur les tomates et la burrata.
4. Assaisonnement
- Salez juste avant de servir, pour éviter que les tomates ne rendent trop d’eau.
- Donnez quelques tours de moulin à poivre.
- Arrosez généreusement d’huile d’olive de Provence en filet régulier.
- Si vous le souhaitez, ajoutez quelques gouttes de vinaigre balsamique ou de balsamique blanc. Restez léger pour ne pas écraser la burrata.
- Pour une touche provençale encore plus marquée, vous pouvez ajouter une cuillère à café de miel de lavande dans l’assaisonnement (facultatif).
5. Finition et service
- Décorez avec les plus belles feuilles de basilic.
- Laissez reposer 5 à 10 minutes à température ambiante pour que les arômes se mêlent.
- Servez avec un bon pain de campagne légèrement grillé, à tremper dans le jus de tomates et l’huile d’olive.
Informations nutritionnelles (approx. par portion)
En se basant sur une salade tomates-burrata classique :
- Calories : ~280–320 kcal
- Protéines : ~12 g
- Lipides : ~22–24 g
- Glucides : ~8–10 g
- Fibres : ~3 g
- Source de vitamine C, de calcium et d’acides gras mono-insaturés bénéfiques.
Profil diététique
- Sans gluten (si servie sans pain ou avec pain sans gluten)
- Végétarien
- Riche en bonnes graisses (huile d’olive), en antioxydants (tomates, basilic)
Accord vin et mets : les meilleurs vins pour cette salade de tomates burrata
Cette Salade de tomates burrata au basilic et huile d’olive de Provence est un cas d’école pour réfléchir à un grand accord vin et mets. Le vin doit respecter la fraîcheur du plat, soutenir l’acidité de la tomate et enlacer la crémeuse burrata, tout en épousant les notes herbacées du basilic et de l’huile d’olive.
Principes généraux pour le vin
- Acidité : indispensable, pour répondre à celle des tomates et rafraîchir la bouche.
- Tannins : faibles à très faibles. Des tannins marqués se heurteraient à l’acidité de la tomate et donneraient une amertume désagréable.
- Corps : léger à moyen, selon la richesse de la burrata et de l’huile.
- Arômes : agrumes, fleurs blanches, herbes fines, fruits blancs ou rouges croquants.
1. Loire : Sancerre ou Pouilly-Fumé
Un Sancerre blanc ou un Pouilly-Fumé (Sauvignon blanc) offre une acidité tranchante, des notes d’agrumes, de buis, de fleurs blanches et parfois de pierre à fusil, parfaites avec la tomate et le basilic.
- Pourquoi ça marche ?
- Fraîcheur vive pour accompagner la tomate.
- Aromatique herbacée qui répond au basilic.
- Minéralité qui s’accorde à l’huile d’olive sans lourdeur.
- Où l’acheter ?
- Excellentes cuvées entre 12 et 20 € chez Nicolas, Carrefour ou dans vos caves locales.
2. Bourgogne : Chablis ou Bourgogne blanc
Un Chablis ou un Bourgogne blanc non ou peu boisé, à base de Chardonnay, est un autre très bel allié.
- Profil : bouche tendue, notes de citron, de pomme verte, parfois de coquille d’huître.
- Accord :
- Sa structure légèrement plus ample enrobe la burrata.
- La tension minérale garde la salade légère.
- Budget :
- Chablis village de 15 à 22 € chez Nicolas ou en caves locales.
3. Provence et Rhône : rosés de gastronomie et blancs méditerranéens
Impossible de parler d’huile d’olive de Provence sans évoquer les rosés de Provence. Privilégiez des cuvées de gastronomie, pas seulement « piscine ».
- Rosé de Provence (Coteaux d’Aix, Côtes de Provence, Bandol rosé jeune) :
- Arômes de petits fruits rouges, d’agrumes, de garrigue.
- Belle fraîcheur, mais avec une certaine ampleur pour tenir la burrata.
- Blancs méditerranéens (Côtes du Rhône blanc, Cassis, Coteaux d’Aix blanc) :
- Assemblages de Rolle, Clairette, Marsanne, Roussanne…
- Notes de fleurs, de fruits blancs et d’herbes de Provence.
- Où les trouver ?
- Large choix en grande distribution (Carrefour, Monoprix) dès 8–10 €.
- Plus belles cuvées entre 15 et 25 € en caves locales.
4. Rouge léger et frais : à manier avec finesse
Pour les inconditionnels du rouge, tournez-vous vers un rouge très peu tannique, servi légèrement rafraîchi :
- Beaujolais (Fleurie, Chiroubles, Brouilly) ou certains Bourgogne rouge peu extraits.
- Jeunes cuvées de Loire à base de Gamay ou Pinot Noir.
Servez entre 14 et 16 °C pour garder le fruit croquant et limiter la perception des tannins. Ces rouges peuvent former un mariage parfait si le vinaigre est discret et si l’huile d’olive est douce.
Utiliser Vinomat pour affiner l’accord
Pour trouver précisément le vin pour Salade de tomates burrata au basilic et huile d’olive de Provence adapté à votre bouteille ou à ce que vous voyez chez Nicolas, Carrefour ou votre caviste, l’app Vinomat est un allié précieux. En quelques secondes, vous entrez le plat, le style de vin qui vous plaît, votre budget, et Vinomat vous propose des accords mets et vins pointus, ancrés dans les terroirs français.
Conseils de préparation & techniques de chef
- La température :
- Tomates et burrata ne doivent surtout pas être glacées. Sortez-les du réfrigérateur au moins 30 minutes avant le service pour exalter leurs arômes.
- Le choix des tomates :
- Privilégiez les producteurs locaux, marchés de quartier, AMAP.
- Variez les couleurs et les formes : c’est plus beau et plus complexe en bouche.
- Ne salez pas trop tôt :
- Le sel fait dégorger les tomates ; salez vraiment au dernier moment pour garder du croquant et une belle présentation.
- L’huile d’olive :
- Préférez une huile d’olive de Provence extra vierge, première pression à froid. Évitez les huiles trop piquantes ou amères, qui domineraient le plat.
- Goûtez votre huile seule avant de l’utiliser : elle doit être agréable à cru.
- La découpe :
- Tranches épaisses ou quartiers généreux pour les grosses tomates.
- Pas besoin de coupe ultra précise : une certaine rusticité met en valeur le produit.
- Burrata bien égouttée :
- Égouttez-la légèrement pour éviter qu’elle détrempe l’assiette, mais ne la pressez pas, vous perdriez sa crème.
- Personnalisation :
- Vous pouvez ajouter quelques pignons de pin torréfiés, un peu de roquette ou d’oignons rouges très fins, mais allez-y avec parcimonie pour ne pas perturber l’équilibre global.
Suggestions de service : créer une vraie expérience de table
Pour que cette recette française fasse son effet, soignez autant la présentation que l’accompagnement.
- Dressage :
- Utilisez un grand plat plat ou une large assiette de service.
- Alternez couleurs de tomates et jouez sur les volumes.
- Laissez la burrata bien visible, légèrement déchirée pour révéler son cœur.
- Accompagnements :
- Pain de campagne ou focaccia légèrement grillée, à frotter d’ail si vous aimez.
- Une petite salade de roquette ou de jeunes pousses, assaisonnée très simplement (huile d’olive, sel, poivre).
- Température de service :
- Servez la salade légèrement fraîche, jamais froide. Le vin, lui, doit être à température idéale : 8–10 °C pour les blancs de Loire, 10–12 °C pour les rosés de Provence, 11–13 °C pour un blanc de Bourgogne.
- Ambiance :
- C’est le plat parfait pour un déjeuner au soleil, un dîner estival entre amis, ou une entrée raffinée pour un menu méditerranéen.
- Pensez à disposer la bouteille choisie au centre de la table : le vin fait partie intégrante de la scène, et le mariage mets et vins devient un sujet de conversation.
Conclusion : une assiette simple, un accord d’une grande précision
Avec cette Salade de tomates burrata au basilic et huile d’olive de Provence, vous tenez une recette française à la fois ultra simple et profondément gastronomique. Tout se joue dans la qualité des produits et dans le soin apporté à l’accord vin et mets : un Sancerre tendu, un Chablis minéral, un rosé de Provence de gastronomie… les options sont multiples pour trouver le mariage parfait.
En vous appuyant sur Vinomat, vous pouvez affiner chaque détail : choisir le meilleur vin pour Salade de tomates burrata au basilic et huile d’olive de Provence selon votre cave, votre budget et vos goûts, qu’il s’agisse d’une bouteille dénichée chez Nicolas, en cave locale ou chez votre caviste de quartier. Il ne vous reste plus qu’à dresser le plat, déboucher la bouteille… et savourer ce moment de pure douceur méditerranéenne.

